La Parole Publique enrichit l’innovation

Il y a parfois nécessité à mesurer l’effet d’une création en la confrontant à la réflexion des autres.
Si innovation il y a, elle doit répondre à un besoin et à un problème jusqu’alors non résolus ou bien elle doit apporter une nouveauté qui bouscule les habitudes et transforme les paramètres existants, mais à bout de souffle.
Tout changement marque une rupture ou une amélioration.
Chacun le sait, faire évoluer les choses rencontre souvent des réticences. Encore plus si cette évolution n’est pas d’ordre scientifique ni issue d’une découverte technologique. Donc, pas aisément démontrable, surtout si elle agit dans les sciences humaines où elle tend à rénover les conditions de vie de l’Homme ou de la société.
Ludovic Bréant et moi-même pensons que pour faire aboutir une idée il faut en parler.
La Parole Publique n’est pas celle des corps électoraux de la république, mais celle que l’on partage en public pour faire une démonstration de la pensée par l’échange, la participation ou le débat.

Prendre la parole et donner un allant à son projet.

Confronter ce dernier aux appréhensions et vaincre les idées reçues au profit des idées à recevoir.
La parole, celle qui s’offre sur la place publique et aux intelligences diverses, du philosophe, de l’homme de science, du chef d’entreprise, du futur investisseur, de l’élu et bien sûr de l’utilisateur ou du bénéficiaire.
Verbaliser sa novation pour mieux l’offrir à tous ceux qui vont l’accompagner pour lui donner corps et vie.

La parole porte. Les mots tonnent.

Au-delà de la rhétorique et de la bonne formule, le propos s’organise autour d’un sens ayant valeur de déclaration, d’engagement ou d’intérêt parfois général.
Parler bien et juste, dire les mots qui ouvrent d’autres voies.
Donner sa parole et se relier aux autres.

Olivier Monat

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